Longtemps la SONACOTRA, devenue ADOMA, a eu pour unique actionnaire l'Etat pour mener sa mission d'Intérêt Général envers les plus pauvres.
Malheureusement la gestion financière de l'Etat a été catastrophique et il a été obligé d'appeler à la rescousse des actionnaires privés, la SNI en tête, pour combler le déficit.
Même si c'était l'Etat à la tête de notre groupe, on peut dire que la gestion humaine a été aussi catastrophique générant une augmentation des arrêts maladies, une augmentation des agressions du personnel faute de temps à consacrer aux occupants et du manque de formation, une augmentation des accidents de trajets causée par la mobilité forcée, une fatigue dûe à la surcharge de travail ...
SUD Logement Social a dû multiplier les recours en justice pour atténuer ces attaques souvent avec succés, mais cela n'empêche par la Direction Générale (ancieene et nouvelle) de continuer ces pratiques de management en dehors de toutes considérations humaines.
A ce jour SUD Logement Social est le second syndicat au sein d'ADOMA avec 32 % des voix.
Présent au Conseil d'Administration, le représentant de SUD Logement Social est le témoin impuissant de l'impassibilité de l'Etat, actionnaire principal, face aux actionnaires privés et notamment la SNI qui fait sa loi.
SUD Logement Social dénonce systématiquement les atteintes aux salariés et aux clients d'ADOMA auprés desquels il s'engage au travers
de collectifs ou de manifestations.
Ces actionnaires privés sont arrivés au capital pour renflouer les caisses vides d'ADOMA qui avait besoin de 200 millions d'euros.
Ils ont apporté l'équivalent de 100 millions d'euros, le reste ayant été trouvé au travers de prêts. La spécificité d'ADOMA est d'avoir comme clientèle une population trés pauvre, peu consciente de ses droits, qui devient indésirable pour la SNI qui vise une nouvelle cible avec les nsalariés à contrat précaire et notamment les jeunes actifs, voire une population étudiante, poussant à la porte notre clientèle composée d'ancien SDF, de l'immigration légale ou illégale, de travailleurs pauvres, ...
Les sites trop isolés seront vendus ou pire tout simplement fermés, laissant à la rue toute une population pauvre qui aura du mal à trouver une situation alternative dans des zones géographiques dépourvues de structures d'accueil.
Dans cette logique uniquement financière, un comble pour une société servant l'intérêt général, les salariés font aussi les frais de cette philosophie.
Départ volontaire provoqué, mobilité géographique imposée, disparitions des acquis en cours, répression sur les voix contradictoires et notamment celle de SUD Logement Social qui se trouve souvent seul à s'opposer à cette Direction totalitaire.
SUD Logement Social est le seul syndicat encore dans une logique de lutte alors que les autres organisations syndicales, la CFDT en tête, sont dans une logique d'accompagnement qui est préjudiciable à nos salariés mais aussi à nos occupants.